Rencontre littéraire

Rencontre de Mokhtar Amoudi par Eric-Michel Tosolini, Amina Damerdji par Mijo Thomas, Marie-Hélène Lafon par Julien Viteau, Lydie Salvayre par Jean-Paul Pascal et Leïla Sebbar par Patrice Rötig.


agenda
  • # Samedi 25 mai de 16h00 à 17h30

    Rencontre littéraire

    Salle du cinéma

    Rencontre de Mokhtar Amoudi par Eric-Michel Tosolini, Amina Damerdji par Mijo Thomas, Marie-Hélène Lafon par Julien Viteau, Lydie Salvayre par Jean-Paul Pascal et Leïla Sebbar par Patrice Rötig.

Rencontre

Mokhtar Amoudi

JPEG - 1.1 MoNé en 1988, Mokhtar Amoudi a publié son premier roman, Les Conditions idéales, en août dernier. Autobiographique, le livre raconte l’enfance et l’adolescence de Skander, un enfant de banlieue placé par l’Aide sociale dans des familles d’accueil. Le roman traite du rapport à l’autorité et à l’argent dans les banlieues. Il décrit les rapports sociaux, crûment et avec humour.
Mokhtar Amoudi est lauréat du prix Goncourt des prisonniers 2023. Il participe également au plateau radio samedi 25 mai à 11h.

Note de lecture

JPEG - 329.2 koLes conditions idéales
Mokhtar Amoudi
Gallimard
Premier roman et prix Goncourt des détenus 2023

« Pour apprécier Les conditions idéales dans lesquelles l’Aide sociale à l’enfance place le narrateur Skander, le sens de l’humour reste la meilleure faculté. L’auteur est doué et le lecteur ravi. Rien de mieux en effet pour déjouer le sérieux du pathos et faire danser les mots ampoulés, que d’avoir le courage d’en rire et le talent pour l’écrire. »

E. M. Tosolini

Amina Damerdji

JPEG - 1.4 MoAmina Damerdji a obtenu le « prix transfuge » du meilleur roman 2024. Née aux États-Unis, ayant grandi à Alger avant de rejoindre la France, où elle réside désormais, elle est romancière et chercheuse en lettres et sciences sociales. Elle présentera son dernier roman Bientôt les vivants paru chez Gallimard et qui a pour cadre La « décennie noire » qui déchire l’Algérie à partir du début des années 1990.
Comment continuer à vivre dans une société traversée par une guerre civile ?
Les déchirements de l’histoire traversent sa famille comme toute la société algérienne : certains sont farouchement opposés aux islamistes, d’autres penchent pour le FIS, d’autres encore profitent du chaos pour s’enrichir…
Amina Damerdji participe également à la table ronde « Au nord de l’Afrique, récits intimes » dimanche 26 mai à 14h en compagnie de Leïla Sebbar, Marie-Hélène Lafon et Martine Mathieu-Job.

Note de lecture

JPEG - 2 MoBientôt vivants
Amina Damerdji
Gallimard, 2024
Prix Transfuge 2024

« Dans l’Algérie des années 1990, quand la guerre civile déchira le pays, les familles et les coeurs, quatre femmes fortes luttent contre la destruction de tous les lieux de bonheur. Selma, Maya, Zyneb et Mima, sous la plume enlevée comme un galop de l’auteure, défient la guerre sans nom et font de leurs blessures, non pas des impasses mais d’autres chemins. À découvrir. Bonne lecture ! »

E. M. Tosolini

Marie-Hélène Lafon

JPEG - 991.4 koL’écrivaine Marie-Hélène Lafon, prix Goncourt de la nouvelle en 2016 et le prix Renaudot en 2020 et que nous présentons en article de une, a publié en 2023 Les Sources aux éditions Buchet Chastel,

Note de lecture

JPEG - 84.7 koLes Sources
Marie-Hélène Lafon
Buchet Chastel, 2023

« Dans un récent entretien, l’auteure Olga Tokarczuk, (Nobel 2018), évoquait ces lieux, souvent en marge du bruit et de la fureur des grands centres urbains, qui sont propices à la création. Car, là : le temps est laissé aux idées pour révéler toutes leurs facettes. Les livres de Marie-Hélène Lafon sont assurément nées dans un tel lieu : dans le feulement de la Santoire qui monte jusqu’à elle dans l’air chaud et bleu. Cette musique subtile donne au chant secret des Sources son style cristallin, qui enchantera l’oreille du lecteur.ice.s. »

E. M. Tosolini

Leïla Sebbar

JPEG - 492.9 koL’écrivaine française Leïla Sebbar que nous présentons en article de une est né à Aflou sur les Hauts Plateaux algériens. Son œuvre est centrée sur l’exil et les relations Orient/Occident.

Note de lecture

JPEG - 169.6 koJe ne parle pas la langue de mon père
Leïla Sebbar
Bleu autour
2016

« Il faut des évènements comme le Festival du livre de Cèze-Cévennes pour provoquer de telles rencontres. Les beaux livres des éditions Bleu autour sont en effet trop rares. Je pense d’abord aux textes de Leïla Sebbar sur la question de la langue, rassemblés et commentés en un fort volume, dont la lecture a ensoleillé mes derniers jours d’avril. Préfacés par Marie-Hélène Lafon et enrichi des aquarelles de Sébastien Pignon. Un rdv à ne pas manquer. »

E. M. Tosolini

Lydie Salvayre

JPEG - 185.1 kola marraine du festival 2023 et lauréate du prix Goncourt 2014, l’écrivaine Lydie Salvayre revient cette année au festival du livre Cèze Cévennes avec son dernier ouvrage Depuis toujours nous aimons les dimanches paru en mars aux éditions du Seuil. Lydie Salvayre présente aussi une lecture à la bibliothèque le samedi 25 mai à 15h.

Note de lecture

JPEG - 69.6 koDepuis toujours nous aimons les dimanches
Lydie Salvayre
Seuil 2024

« Salvifique Lydie Salvayre qui dans son dernier livre nous invite à ne rien faire. Contre les tristes apologistes du-travail-des-autres, nous sommes invités avec le sourire à : Travailler moins pour lire plus. Mais sous la plage des dimanches paresseux, les pavés percent. Car la farniente revendiquée est en fait un appel à la pensée donc à désobéir ! Craignez que le peuple ne pense. »

E. M. Tosolini