Leïla Sebbar

L’autrice Leïla Sebbar vient présenter son livre Je ne parle pas la langue de mon père paru aux éditions Bleu autour et l’ensemble de son œuvre.

Leïla Sebbar

Née outre-mer d’un père algérien et d’une mère française, Leïla Sebbar vit en France depuis l’âge de vingt ans. Elle y est arrivée en 1961 pour suivre ses études de lettres à Aix-en-Provence puis à Paris, où elle a été professeur de français, productrice à France Culture et critique littéraire. Parallèlement, elle a construit une œuvre de romancière, de nouvelliste, d’essayiste et d’éditrice. Traduite dans de nombreuses langues, elle est aussi l’auteur d’ouvrages autobiographiques, dont Je ne parle pas la langue de mon père et L’arabe comme un chant secret, réunis dans un même volume (Bleu autour, 2016). Derniers livres parus, aux éditions Bleu autour : Lettre à mon père (2021), Leïla Sebbar & Isabelle Eberhardt (préface et postface de Manon Paillot, nouvelles, 2021), Dans la chambre (nouvelles, 2019) et L’Algérie en héritage (collectif codirigé avec Martine Mathieu-Job, 2020).

Lettre à mon père

JPEG - 169.6 ko Après Je ne parle pas la langue de mon père et L’arabe comme un chant secret, Lettre à mon père est le dernier volet, le plus tendre et le plus violent, de la trilogie autobiographique de Leïla Sebbar. Pour la première fois, elle ose, outre-mort, une adresse directe à son père Mohamed dont le silence l’a tenue loin de son roman familial, qu’elle écrit dans la langue de sa mère, le français. Sans fin elle l’interroge, et il ne parle guère.
Elle rit, elle pleure, elle tempête. Et elle cherche. Dans ses souvenirs d’enfance, dans les livres et les cartes postales coloniales. Dans les photographies que son père a prises, dans les lettres qu’il a écrites à sa femme depuis la prison pendant la guerre d’Algérie… L’alchimie de la littérature opère : nous sommes tous, peu ou prou, des exilés du roman familial de nos parents.

Les rendez-vous

Vous pouvez retrouver Leïla Sebbar sur plusieurs événements du festival :

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