Salon de lecture

L’auteur

Éric de Kermel est écrivain et journaliste, engagé de longue date pour l’écologie et la biodiversité. Après une jeunesse partagée entre l’Argentine et le Maroc, il mène une carrière d’éditeur au sein du groupe Bayard, dirigeant notamment Terre Sauvage et Alpes Magazine. Auteur de plusieurs romans dont La librairie de la place aux herbes (Flammarion), Mon cœur contre la terre ou La traversée des lumières, il vit aujourd’hui près d’Uzès. Son œuvre, traduite en plusieurs langues, explore les liens entre l’humain et la nature, la quête de sens et les chemins d’engagement personnel.

Son dernier roman, L’archipel de Claire (2025), se déroule sur l’île de Bréhat, où Claire, psychanalyste à la retraite, vit en lien étroit avec la nature et quelques figures familières. L’arrivée inattendue d’une jeune femme, Aëlwen, vient bouleverser son quotidien apaisé. Entre quête intime et mémoire enfouie, Éric de Kermel signe une ode sensible aux femmes et à la complexité des héritages émotionnels, fidèle à son écriture profonde et lumineuse.

Note de lecture

L’Archipel de Claire
Éric de Kermel
Éditions Robert Laffont

« Claire d’Alaigre venait juste de décider de ne plus recevoir de patiente, quand sa rencontre surprise avec une jeune femme déterminée, Aëlwen Giralda, bouleverse le plan de la psychanalyste.

Commence alors une analyse libre, qui les emmènera sur des chemins de traverse d’une longue et profonde quête généalogique, entraînant dans leur sillage effervescent enfant, chat, parents et amies.

Avec sa plume vive, riche et mobile comme un ciel breton, Éric De Kermel, évoque plusieurs fois la figure de l’arbre dans son livre. Sans doute parce que le livre, l’écrivain, le lecteur et la lecture doivent beaucoup à l’arbre (Corbin, La douceur de l’ombre, Prix du livre Environnement 2013, Fayard ) ; mais, plus encore, parce que l’arbre est reconnu dans L’archipel de Claire, comme "un vivant symbole" d’une "tenébreuse et profonde unité" pour paraphraser Baudelaire.

L’arbre, axis lundi universel, qui lie le visible et l’invisible, les racines secrètes et la splendeur du visible, pourrait être un fil d’Ariane pour naviguer dans les eaux profondes de L’Archipel de Claire. Bonne lecture.

Ps : le pain aussi peut, pour les plus gourmands, être un belle façon de goûter ce livre et ses illustrations. Saveurs et savoirs ici vont de pair. À débattre à Barjac !. »

E. M. Tosolini

Retrouver Éric de Kermel pendant le festival :

• Table ronde « Tout naturellement » dimanche 25 mai à 16h en compagnie de Gaétan Nocq, Jean-Philippe de Tonnac et Arnaud Vens.